OISEAU SUR SA BRANCHE
PORTE PARURE
J'ai sculpté cet oiseau dans du bois de merisier.
Posé sur sa branche, le regard perçant, il semble n’être qu’un objet de décoration. En réalité, il est le support d’une parure de bijoux réalisés sur mesure et ornés de gravures.
En effet chaque élément en argent, retiré du corps de l'oiseau, se révèle être un bijou à part entière :
:- Les yeux se transforment en puces d’oreilles qui peuvent se porter seules ou, clipsées à leur tour aux ailes, se métamorphoser en pendants d’oreilles.
- La crête de l''oiseau est une bague en argent massif.
- Quant à sa queue, elle se compose de trois parties qui forment une broche combinable à volonté sur un vêtement
Crédit photo: Aurélia Blanc
Indisponible
POMME DE SENTEUR
Cette pomme de senteur est une version contemporaine d'un objet datant de la renaissance. Le mécanisme d'ouverture complexe et précis, adapté au petit format de ce bijou devient presque invisible.
Déployé, il révèle une miniature de porcelaine finement ornée, lovée au coeur de la sphère.
Cuite à une température qui préserve sa porosité, cette miniature absorbe une goutte de parfum qui diffuse tout au long du jour.
Crédit photo: Aurélia Blanc
Disponible sur commande
ECRIN POUR ALLIANCES
Le cube dans sa forme la plus pure: aucun système
d’ouverture n’est visible lorsque que cette pièce est fermée.
Il faut soulever la face supérieure de l’objet pour que tombent les faces
latérales et qu’apparaisse un écrin.
Lovées dans un tissu bleu, deux alliances peuvent y attendre leur heure.
La gravure satinée qui couvre les surfaces planes du cube permet des effets de lumière solaire, sur un horizon marin outremer.
Crédit photo: Aurélia Blanc
Disponible chez Joalie ou sur commande
SEPTUAGINTA DUARUM
La « sphère de Campanus », qui doit son nom au système de domification pensé
par l’astronome Campanus a été reprise dans De divina proportione sous le nom
de « Septuaginta duarum », en référence à ses soixante-douze faces.
Il ne s’agit pas d’une simple sphère : elle est composée de quatre pièces superposée et emboitées: les parties inférieures et supérieures sont composées de 24 faces chacune et ornées de gravures marines. Au milieu , deux bagues qui peuvent se porter ensemble ou séparément, et qui comprennent douze faces chacune.
Lorsque l’ensemble du puzzle est démonté, surgit du centre de la sphère, une minuscule aigrette garzette de 16 millimètres sculptée en plein envol.
Celui qui souhaite exposer uniquement l’oiseau sur son piédestal peut cacher les parties supérieures de l’objet à l’intérieur de son socle en bois de sipo.
Crédit photo: Aurélia Blanc
Disponible
TEMPLE KHUN SAMUT CHIN

Carte: https://geographiedumondeouzbekistanblog.wordpress.com/2017/11/16/196/
Également cité dans l’ouvrage De divina proportione, le polyèdre “columna laterata quadrangula”, figure lui aussi l’ordre par ses côtés rectangulaires.
Extrait de son support et déplié, le bracelet qui apparait se compose de deux panneaux en bois d’acajou.
Les parties d’argent qui les ornent figurent par leurs découpes la côte maritime du golfe de Thaïlande dans la province de Samut Prakan en 1967.
Le bois de noyer représente quant à lui la limite de cette même côte en 2009.
Le vide entre bois de noyer et argent symbolise les 5 km de terres et de villages immergés durant les quarante années qui séparent ces deux dates.
Sur l’un des panneaux, un bras de terre (figuré par le bois de noyer) avance aujourd’hui encore dans la mer. Il s’agit du temple bouddhiste Khun Samut Chin. Surélevé au dessus du niveau des eaux, il demeure le témoin fragile de cette érosion.
Disponible chez Joalie
MER D'ARAL

Carte: https://geographiedumondeouzbekistanblog.wordpress.com/2017/11/16/196/
Écrin de cette broche, la forme géométrique « tetracedron absci » (issue de De divina proportione) incarne l’ordre, à travers ses huit faces précises qui trompent presque le regard avec une forme globale confuse et pourtant symétrique.
La partie supérieure de cette boite soulevée, se dévoile une broche carrée représentant le désordre subi par la mer d’Aral à la frontière du Kazakhstan et de Ouzbekistan.
Le bois de noyer marque la délimitation de la mer originelle avant 1960. Deux petites parties d’argent gravées d’ornements marins représentent la mer résiduelle en 2009.
Entre bois et métal le vide souligne le retraite la mer d’Aral.
Disponible
VERITE
BROCHE EN LANGUE DES SIGNES FRANCAISE
Je m’inspire de la description de Léonard de Vinci qui, dans son
« traité de la peinture » évoque le dialogue entre les personnes sourdes et la peinture, et leur capacité à comprendre la poésie visuelle. Les objets crées présentent le corps en conversation silencieuse au travers de la langue des signes.
De même que le peintre oblige l’observateur à regarder son œuvre
pour la comprendre, la personne qui signe a besoin du regard de son interlocuteur pour être comprise : un mouvement est un mot, un geste est une expression.
Lors de ce projet, une personne sourde parlant la langue des signes
française (LSF) au quotidien à accepté de signer plusieurs mots.
Il a choisi cinq mots « expressifs » dans le texte de Léonard de Vinci. Les pièces portent les noms des signes qu’elles représentent :
Vérité, Langage, Transparence, Mouvement et Histoires.
Afin de capter l’exactitude des mouvements, j’utilise un scanner 3D,
outil de l’orthoprothésiste. La langue des signes demande en effet une rigueur dans la réalisation des gestes, identique à celle de l’articulation des mots dans la langue parlée.
Les scans 3D étant immobiles, un travail de conception assistée par
ordinateur (CAO)est nécessaire pour élaborer les mécanismes d’articulation de bras et créer le mouvement qui traduit minutieusement chaque mot.
Retravaillés à la main, posés sur des supports en matériaux de récupération (bois, métal, plexiglas) ces bustes deviennent de vrais bijoux parlants
Disponible
ICOSAEDRE
L’icosaèdre que l’on retrouve dans De divina proportione est un polyèdre de vingt faces. Je m’en suis inspirée pour créer un pendentif articulé en dix segments composés de deux faces chacun, ornées de gravures marines et reliées entre elles par de discrètes charnières
.
Lorsque nous l’ouvrons, se déroule un tableau vertical représentant un environnement méditerranéen au-dessus duquel planent deux goélands.
Ce pendentif peut se porter ouvert comme fermé.
Crédit photo; Aurélia Blanc
Indisponible
Autres décors gravés disponibles
ÏLE SOGOMOU

Carte: Changement climatique : cinq îles des Salomon disparues sous les eaux du Pacifique, Le monde, 2016
Fermée, cette pièce représente l’ordre, grâce à ses six faces de la forme géométrique “columna laterata pentagonna” (De divina proportione).
Ôtée de son support en bois de hêtre, la pièce se porte autour du cou et peut se dérouler pour dévoiler une estampe d’inspiration marine sur papier japonais en fibre de bambou.
La découpe centrale du papier représente les limites géographiques de l’île Sogomou, appartenant à l’archipel des îles Salomon dans l’océan pacifique en 1947. La forme métallique au centre de cette ouverture figure la délimitation de cette même île en 2014.
Le vide laissé entre papier et métal témoigne de l’érosion de cette île entre ces deux dates.
Disponible
SPHERE
Par son mécanisme, la sphère présentée ici est une version contemporaine de la « pomme de senteur », objet communément utilisé à la Renaissance. Le système
de charnières complexe et adapté au petit format de ce bijou est quasiment invisible.
Six pétales se déploient pour révéler un hippocampe miniature de 13 millimètres, la queue enroulée autour d’une algue.
Ce pendentif se porte fermé. Seul son détenteur, en le retournant sur lui même, peut révéler ce majestueux animal.
Crédit photo: Aurélia Blanc
Disponible sur commande
GEAI BLEU
BROCHE ET SON ÉCRIN
Le cube est représenté ici dans sa forme la plus pure. A l’instar des Himitsu baki, boites secrètes japonaises, aucun système d’ouverture n’est visible lorsque que la pièce est fermée.
Il faut soulever la face supérieure de l’objet pour que s'abattent les panneaux latéraux et qu’apparaisse, posé sur une branche, un geai aux ailes déployées.
Séparé de son support, l'oiseau devient broche.
Les surfaces planes du cube sont recouvertes d'une subtile gravure satinée, qui favorise les effets de lumière sur le décor végétal
Crédit photo: Aurélia Blanc
Disponible chez Joalie
ÉCHAPPÉE
BRACELET COULISSANT
Ce bracelet est inspiré du traditionnel jonc, cependant sa singularité réside dans l'existence d'un second bracelet qui coulisse à l’intérieur du premier.
Huit anneaux façonnés à la main et soudés les uns autres sont nécessaires pour permettre une rotation fluide d’un cercle sur l’autre.
Le porteur du bijou choisit l’ornement qu'il souhaite arborer. En effet, la rotation focalise à volonté sur telle ou telle partie d'un paysage dans lequel nichent des oiseaux posés sur leur branche ou surpris en plein vol.
Crédit photo: Aurélia Blanc
Disponible chez joalie et sur commande,
Gravure et dessin personnalisable
INSÉPARABLES
ALLIANCES ET LEUR ÉCRIN
Quatre éléments complémentaires composent ce polyèdre de vingt six faces.
Les deux parties latérales ornées de gravures aux motifs végétaux s'écartent, dévoilant deux alliances.
Lorsque ces anneaux sont retirés pour être portés, deux petites sculptures de perroquets inséparables que j’ai sculpté en bois de noyer apparaissent. En se rapprochant, les deux oiseaux se retrouvent et fusionnent.
Là encore, le support est en lui même un objet de d’art, et les alliances peuvent se cacher à l'intérieur du socle en bois où un écrin les attends.
Crédit photo: Aurélia blanc
Disponible
ÎLES TEBUA TARAWA & ABANUEA

Carte: Wikipédia selon la source: « BBC News | Sci/Tech | Islands disappear under rising seas [archive] », sur news.bbc.co.uk
La forme “vigintisex basum planus” (De divina proportione) figure l’ordre grâce à la géométrie régulière de ses vingt six faces.
Ouvrir la forme, c’est mettre à jour trois parties qui réassemblées en bague font apparaître deux zones d’argent ornées de gravures marines.
Ces deux zones représentent l’absence des îles Tebua tarawa et Abanuea, toutes deux entièrement submergées en 1999 par la montée des océans.
Indisponible